Le 28 avril 1986, à 7h, un employé de la centrale de Forsmark, en Suède, déclenche une alarme en passant dans le portique de détection des radiations situé à l’entrée d’un bâtiment du réacteur. Fait inhabituel : l’individu vient de l’extérieur. Les investigations identifient rapidement l’origine de cette contamination : un probable incident en URSS. Moscou nie d’abord les faits. Lorsque la Suède alerte la communauté internationale, les soviétiques reconnaissent toutefois l’accident via un communiqué de l’agence TASS.

A 13h, l’inspection de sûreté nucléaire suédoise (SKI) alerte le directeur du SCPRI, le professeur Pellerin. Ce dernier fait équiper dans la foulée des avions Air-France de filtres pour capter les poussières suspendues dans l’air dans le Nord et le Centre de l’Europe à des fins d’analyse. (Lerouge, 2008)

Les médias français parlent, dès le 28 avril 1986 au soir, de cette catastrophe. Les premiers articles de presse sur le sujet paraissent le 29 avril 1986.