En fait, la phrase exacte du Docteur Marc-Victor Assous, à laquelle Christian Perrone fait référence, est la suivante : « Les recommandations de l’EUCALB sont de tester au moins 100 témoins négatifs de la population normale de la même zone géographique et de vérifier qu’au plus 5 % de ces témoins sont positifs au seuil choisi. ».
Les « 5% de résultats positifs » sont donc des « faux positifs » puisque la population soumise au test est caractérisée comme négative, elle n’a par définition pas contractée la maladie de Lyme.
Tous les tests sont toujours calibrés ainsi, le « cut-off » est fixé à 5 %, c’est une expression de la spécificité du test, sa marge d’erreur en quelque sorte, et cela n’a rien à voir avec la volonté d’une autorité quelle qu’elle soit de maintenir l’illusion que la maladie de Lyme est rare…
Pr Christian Perronne
Extrait du livre La vérité sur la maladie de Lyme
éditions Odile Jacob
2019
Extrait du film « Spécial investigation maladie de Lyme », de Bernard Nicolas et Benjamin Nicolas, Canal +, 2014
« Les tests sanguins sont calibrés pour que dans tous les cas, il n’y ait jamais plus de 5% de séropositifs pour la maladie de Lyme dans la population »
« la sensibilité des tests étant volontairement limitée de nombreux malades ne seront pas détectés » « artificiellement, on continue donc de considérer le Lyme comme une maladie rare »
Extrait de l’article du Docteur Marc-Victor Assous « Méthodes du diagnostic biologique au cours des différentes manifestations de la borréliose de Lyme », au sein de la publication Médecine et Maladies Infectieuses, aux éditions Elsevier, juillet août 2007.
« Sensibilité et spécificité », une définition extraite d’un article disponible sur le site de l’afis (association française pour l’information scientifique), dossier « Maladie de Lyme
La question des tests sérologiques », propos recueillis pour Science et pseudo-sciences par Jean-Paul Krivine, publié en ligne le 14 octobre 2017.