En fait, la phrase exacte du Docteur Marc-Victor Assous, à laquelle Christian Perrone fait référence, est la suivante : « Les recommandations de l’EUCALB sont de tester au moins 100 témoins négatifs de la population normale de la même zone géographique et de vérifier qu’au plus 5 % de ces témoins sont positifs au seuil choisi. ».
Les « 5% de résultats positifs » sont donc des « faux positifs » puisque la population soumise au test est caractérisée comme négative, elle n’a par définition pas contractée la maladie de Lyme.
Tous les tests sont toujours calibrés ainsi, le « cut-off » est fixé à 5 %, c’est une expression de la spécificité du test, sa marge d’erreur en quelque sorte, et cela n’a rien à voir avec la volonté d’une autorité quelle qu’elle soit de maintenir l’illusion que la maladie de Lyme est rare…
Extrait du film « Spécial investigation maladie de Lyme », de Bernard Nicolas et Benjamin Nicolas, Canal +, 2014
« Les tests sanguins sont calibrés pour que dans tous les cas, il n’y ait jamais plus de 5% de séropositifs pour la maladie de Lyme dans la population »
« la sensibilité des tests étant volontairement limitée de nombreux malades ne seront pas détectés » « artificiellement, on continue donc de considérer le Lyme comme une maladie rare »
Extrait de l’article du Docteur Marc-Victor Assous « Méthodes du diagnostic biologique au cours des différentes manifestations de la borréliose de Lyme », au sein de la publication Médecine et Maladies Infectieuses, aux éditions Elsevier, juillet août 2007.
« Sensibilité et spécificité », une définition extraite d’un article disponible sur le site de l’afis (association française pour l’information scientifique), dossier « Maladie de Lyme
La question des tests sérologiques », propos recueillis pour Science et pseudo-sciences par Jean-Paul Krivine, publié en ligne le 14 octobre 2017.